septembre 28, 2017 · Non classé · (No comments)

Vous aimez les simulateurs de combat aérien ? Alors il est temps de délaisser votre joystick. Car aujourd’hui, j’ai beaucoup mieux à vous proposer : un authentique dogfight dans la réalité, où vous êtes seul aux commandes de l’appareil ! Et pour ça, même pas besoin d’avoir son brevet de pilote ! C’est pas possible ? Et pourtant, avec la carte Kiwi… 🙂 (ceux qui ne comprennent pas cette référence n’avaient qu’à naître plus tôt). J’ai découvert cette activité improbable le mois dernier, un peu par hasard, et n’ai pas pu résister. Bon, je l’avoue : j’agis souvent sur un coup de tête, et il m’arrive parfois de le regretter (il faudra que je vous raconte ça un jour, d’ailleurs ; ça vaut son pesant d’or). Mais pour le coup, il n’y avait rien à regretter : c’était tout simplement génial ! Imaginez. Vous êtes à bord d’un petit biplan (un FK 12 Comet), seul aux commandes. Votre co-pilote, qui est un ancien pilote de chasse, est à l’arrière, ce qui vous donne l’impression d’être seul à bord. Soudain, l’appareil qui volait en formation passe devant. Ca y est, le dogfight est engagé ! Vous manoeuvrez votre appareil pour aligner votre cible, qui n’arrête pas de s’esquiver. Après dix minutes de ce jeu du chat et de la souris, une fenêtre de tir se présente, vous la saisissez. Bam ! L’appareil touché se met à dégager de la fumée dans son sillage. Le réalisme est total. Puis les rôles sont inversés et c’est à vous de faire la petite souris. J’ai l’habitude des activités riches en adrénaline, mais celle-là vous en met jusqu’à la glotte. Ca n’a beau n’être qu’un jeu, vous l’oubliez rapidement une fois que vous avez un adversaire qui vous colle au train ! L’expérience est en fait un laser game géant, mais version aérienne. C’est apparemment unique en Europe et ça se déroule à Saint-Estèphe, près de Bordeaux. Si vous êtes comme moi fan des vieux duels aériens, c’est une expérience à vivre absolument. Encore plus d’information sur ce combat aérien en cliquant sur le site de l’organisateur.

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septembre 26, 2017 · Non classé · (No comments)

Les enseignants intervenant en éducation prioritaire sont moins expérimentés que ceux qui interviennent dans les établissements en secteur ordinaire. Sur la dernière décennie, le nombre de ces enseignants peu expérimentés (moins de 30 ans) a, de plus progressé dans l’éducation prioritaire. Dans le premier degré, en 2015, 26,3 % des enseignants de l’éducation prioritaire avaient moins de 30 ans, contre à peine 21,7 % en 2008. La recherche a montré que le sentiment d’efficacité personnelle d’un enseignant exerce une influence importante sur un grand nombre de variables intervenant dans la réussite des élèves et que ce sentiment est associé à son expérience professionnelle. L’enquête TALIS 2013 montre que ce lien est particulièrement fort en France pour les enseignants de collège. Affecter de jeunes enseignants, à la sortie de leur formation initiale dans des établissements difficiles, c’est donc, sans préjuger de leurs compétences initiales ni de leur motivation, prendre le risque de confier la responsabilité de missions complexes à des néo-titulaires, sans expérience professionnelle ou presque. La part des enseignants de moins de trente ans affectés dans un établissement relevant de l’éducation prioritaire est supérieure à celle de l’ensemble des enseignants : 26,3 % dans le premier degré, 20,1 % dans le second degré en éducation prioritaire à la rentrée 2014 (Bilan social 2014-2015 du MENESR). Ces pourcentages s’élevaient à 21,7 % et 22,5 % à la rentrée 2008 (Bilan social 2008- 2009 du MENESR). Cette situation correspond en fait à une augmentation globale du nombre d’enseignants affectés en éducation prioritaire (liée au nombre croissant d’élèves scolarisés en éducation prioritaire), qui s’accompagne d’une proportion croissante de jeunes enseignants, notamment dans le 1er degré. De plus, il s’avère que les enseignants débutants ne souhaitent pas rester longtemps dans leur premier poste d’affectation. Dans le second degré, l’ancienneté est plus faible en éducation prioritaire que dans les autres établissements. Si un quart des enseignants exerce depuis moins d’un an dans un collège de l’éducation prioritaire, la moitié d’entre eux y exerce depuis 3 ans ou moins, contre 5 ans ou moins dans les autres collèges hors d’éducation prioritaire. (Bilan social 2014-2015 du MENESR). Des évolutions légèrement positives, apparues très récemment et encore à confirmer, pourraient être mises en lien avec la nouvelle politique indemnitaire conduisant à une meilleure rémunération des enseignants exerçant en éducation prioritaire entrée en vigueur à la rentrée 2015. Le niveau de demande de sorties de l’éducation prioritaire, apparaît en régression cette année mais reste très élevé : 70 % en 2016 contre 90 % en 2015 (conférence de presse de la rentrée 2016 de la ministre de l’Éducation nationale). Globalement, malgré ces quelques évolutions très récentes, le fort turnover des équipes pédagogiques dans l’éducation prioritaire nuit fortement à l’accompagnement pédagogique des élèves.