décembre 4, 2017 · Non classé · (No comments)

La semaine dernière, je me suis rendu dans le Nord avec mon frère, pour lui offrir un baptême de voltige aérienne (c’est un passionné d’aviation et passe une bonne partie de son temps libre sur des simulateurs de vol : le cadeau était donc parfait). L’activité s’est déroulée au matin, et nous a laissé quelques heures sur place avant que nous ne devions prendre le chemin du retour. C’est ainsi que nous nous sommes retrouvés, presque par hasard, au Louvre-Lens : un projet dont j’avais déjà entendu parler mais que je pensais pas voir un jour ! Je vais essayer de vous la décrire. La Grande Galerie, dite la galerie du Temps est au coeur du musée : une seule longue galerie de 120 mètres de long où sont présentées, par ordre chronologique, des œuvres dont les plus anciennes datent de 4000 ans avant notre ère, et les plus récentes de la révolution industrielle du XIXe siècle, correspondant aux débuts de l’exploitation du charbon à Lens, rappelant que ce musée original est construit sur l’emplacement d’un ancien carreau de mine (dont l’exploitation a cessé en 1990). Toutes ces œuvres d’art, sculptures, tableaux, objets d’art, ont été choisies dans les collections du musée du Louvre de Paris. Inauguré en 2012, il a déjà attiré un million de visiteurs et est devenu, pour de nombreux touristes internationaux, le point de départ d’un circuit dans les musées du Nord. Avec le Louvre Lens, on fait un superbe voyage à travers six millénaires d’histoire, guidé par des médiateurs qui se joignent aux visiteurs pour les aider à comprendre le dialogue des œuvres ainsi rapprochées d’une façon inhabituelle. En effet, les œuvres ne sont pas accrochées aux murs mais présentées sur des cimaises qui scandent le paysage de la longue galerie que l’oeil embrasse tout entière. Un spectacle étonnant, que je vous invite à voir si vous passez dans la région. Une galerie des expositions temporaires offre en outre des expositions saisonnières avec des oeuvres venues du monde entier et non pas seulement du Louvre. Mon frère a eu les sensations qu’il voulait avec la voltige, et j’ai eu mon content de sensations avec le Louvre-Lens. Un voyage gagnant-gagnant, somme toute. Retrouvez plus d’informations sur l’organisateur de ce de ce baptême de voltige aérienne à Courtrai.

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décembre 4, 2017 · Non classé · (No comments)

Le premier niveau d’action possible, en matière d’écologie et évitement de déchets, est à l’évidence celui du « tri à l’achat ». Il reste possible d’opter, dès le départ, pour davantage de solidité et/ou de réparabilité, en ce qui concerne bon nombre de ces biens d’équipement. Les débats sur l’obsolescence des biens ne datent pas d’hier. A ceux qui la stigmatisent, allant jusqu’à considérer qu’elle est « programmée » par les concepteurs eux-mêmes afin de vendre plus, d’autres rétorquent qu’elle garantit au contraire un progrès régulier, et qu’une durabilité excessive des biens serait une entrave à l’innovation, dommageable tant pour la sécurité des personnes… que pour l’environnement. Comme beaucoup de discussions un peu manichéennes, ce débat ne prend guère de sens s’il reste général et théorique. Les produits dont il est question ici sont de natures et de caractéristiques (y compris de coût) très différentes ; ils répondent à des usages variés, pendant des durées de vies, elles aussi, diverses. On peut en fait distinguer schématiquement deux catégories opposées : – des produits ayant vocation à durer le plus longtemps possible dans leur usage (on pense aux meubles, mais aussi aux vêtements, chaussures et pourquoi pas jouets, bicyclettes etc). C’est plus le goût et l’intérêt que l’utilisateur conservera, ou non, pour ces produits, qui en détermine alors l’obsolescence (il vaut mieux que j’ai envie de changer d’objet, quitte à le céder à quelqu’un d’autre… (saufplutôt qu’il ne se détériore trop vite alors que j’en ai encore l’usage). Ce sont des produits qui devraient être conçus afin de pouvoir être re-transmis de l’un à l’autre, d’une génération à la suivante (sauf les chaussures, dont l’adaptation à la morphologie du pied joue un rôle déterminant au plan même de la santé et qu’il est donc plus difficile de « transmettre »…). S’il doivent donc être solides, il est néanmoins souhaitable qu’ils soient réparables (donc démontables, pour certains d’entre eux, les pièces de rechange restant disponibles). – et d’autres dont on peut admettre qu’ils soient plus volontiers « renouvelables », parce que leurs caractéristiques et leurs performances évoluent rapidement. Ces derniers utilisent énergie, fluides et autres consommables, ils peuvent faire du bruit, émettre des rejets, et risquent d’être plus nuisants au bout d’un certain temps, de par leur propre vieillissement et par comparaison avec de nouveaux modèles. L’essentiel serait alors que leur fin de vie, pour rapide et fréquente soit-elle, puisse être prise en charge aux mieux par les fournisseurs et orientée prioritairement vers un recyclage (réutilisation des pièces qui le peuvent ; à défaut recyclage des matériaux). Ces objets là devraient donc absolument être démontables, avec des pièces marquées pour en identifier les matériaux respectifs.