mai 7, 2019 · Non classé

Le candidat d’extrême droite, Jair Bolsonaro, a remporté dimanche 28 octobre l’élection présidentielle au Brésil avec 55,13 % des voix, contre 44,87 % pour son adversaire de gauche Fernando Haddad. « Nous ne pouvons plus continuer à flirter avec le socialisme, le communisme, le populisme de gauche », a affirmé après sa victoire ce chantre de la dictature militaire (1964-1985). « Ensemble, nous allons changer le destin du Brésil », a insisté l’ex-capitaine de l’armée de 63 ans. Jair Bolsonaro a promis que son gouvernement « défendra la Constitution, la démocratie, la liberté ». « Ceci n’est ni la promesse d’un parti, ni la parole vaine d’un homme, mais c’est un serment devant Dieu », a-t-il poursuivi. Le perdant Fernando Haddad n’a pas félicité le vainqueur et a demandé que ses « 45 millions d’électeurs soient respectés ». « Les droits civiques, politiques, du travail et sociaux sont en jeu maintenant », a-t-il dit. « Nous avons la responsabilité de représenter une opposition qui place les intérêts de la Nation au-dessus de tout. » Bousculades Des feux d’artifice ont été tirés sur la plage de Barra da Tijuca, où des dizaines de milliers de partisans de Bolsonaro étaient rassemblés devant son domicile pour célébrer sa victoire. De nombreux militants criaient aussi des insultes contre le Parti des Travailleurs (PT) de Fernando Haddad et son mentor, l’ex-président Luiz Inacio Lula da Silva, incarcéré pour corruption depuis avril. À Sao Paulo, plus grande métropole du Brésil, des milliers de partisans de Bolsonaro sont également descendus dans les rues. Selon l’AFP, des bousculades assez vives entre les deux camps ont eu lieu à Rio et une femme a été blessée dans des accrochages à Salvador de Bahia (nord-est), mais sa vie n’était pas en danger. Le président sortant Michel Temer a félicité le vainqueur et indiqué que la transition débuterait dès lundi. Jair Bolsonaro prendra ses fonctions en janvier, pour un mandat de quatre ans.

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