juin 18, 2019 · Non classé · (No comments)

Je ne sais combien de fois j’ai pu vivre cette scène. Chaque fois que je suis invité chez des amis et que je suis chargé de ramener autre chose que de la bière. Je ne m’y connais pas et évidemment, j’ai beaucoup de mal à choisir. Je reste une demi-heure chez le caviste à comparer toutes les bouteille. Année, région, description du producteur : à croire que je veux acheter une maison. Tout ça pour, au final, prendre un rouge au pifomètre qui ne me donne pas l’impression de me faire plumer (c’est-à-dire, pas le premier prix mais pas une bouteille à 10 euros non plus, parce que faudrait pas pousser mémé dans les orties). En clair, pour résumer : je n’y connais rien du tout. Mais le mois dernier, j’ai décidé de pallier à cette lacune en suivant un cours d’oenologie à Marseille. Je ne savais pas du tout à quoi ressembleraient ces trois heures d’apprentissage. Je craignais par dessus tout d’être le seul débutant et de me coltiner des habitués dotés d’un fin palais. Mais au final, nous étions aussi bien des hommes et de femmes de tous âges, et surtout de tous niveaux. J’ai déjà oublié la plupart des explications techniques, mais ce n’est pas grave. Si je me suis rendu à ce cours, en voulant étudier les vins il fallait choisir. Mais en fin de compte, j’ai surtout appris à apprécier véritablement le rouge, et à distinguer quels types de vin que j’appréciais. Nous avons eu droit à 5 vins de petits producteurs, et chacun d’eux était accompagné de charcuterie. Les goûts étaient étonnamment variés, et cette variété m’a permis de voir les goûts que j’aimais : quelles odeurs, quelles saveurs, quels tanins, etc. Du coup, désormais,, chaque fois que je dois acheter un vin, je ne le fais plus en fonction de sa réputation, mais en fonction des saveurs que je veux y trouver. Je me suis débarrassé de tout le superflu. Je vous mets le lien vers mon cours d’oenologie, si l’aventure vous titille les papilles.:)