A présent que la présidentielle s’est achevée, j’aimerais revenir sur son passage qui, pour ma part, m’a le plus frappé : le débat qui a eu lieu 4 jours avant le scrutin final. Je n’ai jamais été aussi consterné par un débat politique. Pourtant, les gens ne s’attendaient déjà pas à la base à un débat pointu ! Il y a encore quelques jours, j’ai discuté de cette campagne incroyable avec quelques personnes. C’était pendant un voyage de groupe à Barcelone, et de l’avis de chacun, celle-ci était calamiteuse. Ce débat conclusif en était cependant l’aboutissement ultime. Si je ne partage pas la vision de monsieur Macron, je n’ai pu qu’admirer le calme qu’il a su montrer confronté à une opposante à ce point inique. Il est consternant qu’une personne, en plus au second tour des élections, puisse agir de la sorte : cracher à tout-va, interrompre l’autre toutes les trente secondes, et narguer sans cesse plutôt que de dérouler ses idées. Madame Le Pen a prouvé toute l’impossibilité qu’il y avait à raisonner avec l’extrême-droite, qui préfère botter en touche, dénigrer, et plastronner plutôt qu’exposer une seule solution réelle. Je respecte d’autant plus monsieur Macron pour avoir participé à ce débat minable qu’il est allé au charbon alors qu’il savait à quel point ce serait délicat. Il a totalement raison quand il dit : « Je crois qu’il faut débattre avec le Front national. On n’arrive pas à tordre le cou à tous les mensonges mais on en tue quelques-uns. » Chirac a refusé de le faire en 2002, et c’était une faiblesse : l’extrême-droite aurait sans doute pu perdre de sa superbe à cette époque, si elle avait été confrontée à un débat démocratique. Mais bah, on ne va pas refaire l’Histoire. Réécrire cette dernière est davantage une spécialité de l’extrême-droite : elle lui donne même le nom de roman national… En tout cas, j’ai été conquis par ce voyage de groupe à Barcelone. Le programme était juste parfait ! Je vous mets en lien l’agence par laquelle je suis passé, si vous voulez vous faire une idée. Suivez le lien : http://www.voyagegroupe.fr/destinations/voyage-groupe-europe/voyage-groupe-barcelone/
Alors que le salon de l’Agriculture bat son plein à Paris, l’association Welfarm a décidé de lancer sa campagne « Couic! » dans le métro de la capitale. Le but: « couper court à la castration à vif des porcelets » et à leur souffrance. Le dessin est mignon, mais la castration à vif [sans anesthésie] des porcelets est « choquante ». Non seulement elle ferait souffrir inutilement l’animal, mais elle serait, en plus, cette pratique moins rentable que des solutions alternatives. C’est ce que dénonce l’association militante pour la santé animal Welfarm à travers « Couic ! », une campagne qui se déroule du 28 février au 6 mars à Paris. Affiches dans le métro, distribution de tracts… L’opération vise surtout à faire connaître la pétition « contre la castration à vif des porcelets », au moment où le salon de l’Agriculture se déroule au Parc des expositions à Paris. Mais au fait, pourquoi castrer les porcelets sans anesthésie? « C’est une question d’odeur [et pas de goût], explique à L’Express Pauline di Nicolantonio, chargée de la campagne « Couic ! ». À la puberté, le porc mâle développe une hormone qui peut être responsable d’une odeur d’urine qui se dégage lors de la cuisson ». Et si seuls « 3 à 5% de porcs seulement sont odorants », tous sont quand même castrés avant leur septième jour « puisqu’on ne peut pas prévoir lesquels auront une viande odorante ». L’absence d’anesthésie est justifiée par des raisons pratiques et économiques. « L’éleveur n’a pas le droit de pratiquer des anesthésies locales, explique Pauline di Nicolantonio. Ils sont obligés d’appeler des vétérinaires, ce qui rallonge le temps de la procédure et son coût. Affiche de campagne contre la castration à vif des porcs menée par l’association Welfarm.Affiche de campagne contre la castration à vif des porcs menée par l’association Welfarm.Welfarm L’association, qui se revendique comme étant « pragmatique » et non pas « abolitionniste », propose donc trois options « qui existent déjà à l’étranger et qui restent rentables pour les éleveurs ». La plus « prometteuse », selon l’association, serait de ne plus castrer les porcelets, mais de mettre en place des Nez -« comme en parfumerie, sauf que ce serait sur la chaîne d’abattage », plaisante Pauline di Nicolantonio. Le « Nez » serait un employé chargé de chauffer un petit bout de chaque carcasse pour la sentir. « Si elle est odorante, elle peut être réorientée vers d’autres circuits, pour la charcuterie par exemple, où la viande n’est pas chauffée ». La deuxième solution serait l’immunocastration, qui consiste à administrer une sorte de « vaccin anti odeur » aux animaux. Une technique qui n’est ni une castration chimique ni une hormone de croissance », mais dont les éleveurs bio -qui pratiquent aussi la castration à vif-, « se méfient », regrette l’association. La dernière consisterait à autoriser les éleveurs à anesthésier leurs animaux. « Ils sauraient très bien faire, assure Pauline di Nicolantonio, Ils administrent déjà beaucoup d’antibiotiques, font des piqûres, etc. » Aujourd’hui, seuls 15% des éleveurs en France ne castrent pas leurs bêtes. Pourtant, les deux premières solutions permettraient « d’engendrer des gains économiques estimés entre et 3 et 5 euros par animal », assure Welfarm, citant des études indiquant que les animaux non castrés assimilent mieux la nourriture, ont besoin de moins d’aliments pour atteindre le même poids et risquent moins d’être victimes d’infections. Pourquoi, alors, les éleveurs rechignent-ils à changer? « Parfois ce sont les éleveurs qui nous expliquent que les abattoirs refusent les porcs non castrés, ou les abattoirs qui affirment que les grandes surfaces refusent les porcs entiers, ou encore les grandes surfaces qui rejettent la faute sur les éleveurs, ‘qui castrent tous leurs porcs’. Tous ont en fait peur le consommateur ne soit pas prêt » aux changements de méthode, analyse assure Pauline di Nicolantonio. Welfarm entend bien démontrer le contraire en obtenant un maximum de signature pour sa pétition. Depuis la campagne parisienne, « la pétition est passée de 125 000 à 131 000 signatures », se félicite Pauline di Nicolantonio.
J’ai pas envie de bosser. Voilà, c’est dit. Moi qui me suis toujours targuée d’aimer mon travail, me voilà qui traîne des deux pieds pour y aller. Moi qui ai crié à tort et à travers que je ne serais jamais cette prof qui tire au flanc, me voilà qui rêve d’être arrêtée. J’ai un peu honte en ce moment, mais le constat est là. J’veux pas y aller et chaque journée me semble comme une épreuve à traverser. Peut-être est-ce dû à cette nouvelle grossesse. Je l’espère… Sinon cela voudrait dire que j’ai perdu la flamme. Ce feu sacré qui me fait aller de projet en projet avec le désir de toujours mieux faire. Peut-être est-ce dû au manque de considération de mon métier. Je suis prof, vous le saviez? Peut être que j’en ai tout simplement assez de m’escrimer à bosser sans retour. Faut dire que je demande à être inspectée depuis 3 ans et que j’ai appris, récemment, que je ne le serais probablement jamais (ça coûte trop cher il paraît). Ca vous fait pas flipper, vous, le fait que les profs de vos enfants n’auront plus aucune entité qualifiée pour vérifier leur méthodes pédagogiques? Moi si. Mais peut-être est-ce dû tout simplement au fait que j’ouvre les yeux sur la réalité de mon métier. Grande naïve que je suis… J’ai toujours cru que je devais enseigner ma passion aux élèves, alors que tout ce qu’on me demande c’est de les baby-sitter. Tu trouves que je suis pessimiste. Oui, peut-être. C’est peut-être dû au fait que je viens de passer une journée à batailler seule, mon manteau sur le dos tant il fait froid, à répéter 107 fois la même consigne qui ne sera pas appliquée par la moitié de la classe. Une journée à me battre dans une salle informatique avec 30 élèves et 20 ordis qui ne fonctionnent pas. Oui je reviens tout juste de vacances mais j’ai la tête prête à exploser et mon ventre me pèse plus lourd qu’un semi-remorque. J’étais là aujourd’hui, à me concentrer sur mes élèves, alors que j’aimerais me renfermer sur moi et ce bébé à naître. Ce bébé à qui je n’arrive pas à laisser de la place dans mon quotidien. Il est grand temps que je me recentre sur moi. Sur elles. Sur nous.
La vie réserve bien des surprises. Quand j’étais môme, par exemple, j’avais un rêve : celui de devenir pilote de chasse. Bien entendu, cela ne s’est pas concrétisé. Comme un grand nombre de personnes, je passe aujourd’hui mes journées devant un bureau. Mais je n’ai jamais cessé de regarder le ciel d’un air légèrement envieux. Et récemment, j’ai décidé de vivre ce rêve l’espace d’une demi-heure : lors d’un vol en avion de chasse à Pontoise, avec quelques minutes de voltige à la clef. Un pur moment de folie ! Evidemment, j’ai raffolé des sensations de ce vol, et je n’oublierai jamais un tel moment : il faudrait être fou pour ne pas se souvenir de ce moment où l’on doit contracter ses muscles juste pour ne pas s’évanouir, n’est-ce pas ? Cependant, tout ça m’a quand même fait drôlement gamberger, et j’ai pris conscience qu’au final, je ne regrette pas vraiment de ne pas être devenu pilote de chasse. Bien sûr, j’ai adoré ce vol, mais je me suis rendu compte que ce boulot-là n’était pas fait pour moi. Il fait à l’évidence partie de cette catégorie de métiers qui fait rêver les gamins mais requière un sérieux engagement. Un trop lourd engagement, à mon sens. C’est d’ailleurs assez étonnant, de ce point de vue. La majorité des boulots qui fascinent les gosses sont en fin de compte des métiers partageant un point commun : un engagement exceptionnel. Infirmière, pompier, militaire… Tous ces gens font un boulot que pas mal de gens seraient totalement inaptes à faire. Qui peut rêver d’être jour après jour en contact avec la maladie ? Avec la mort ? Certes, le métier de pilote de chasse ne joue pas dans la même catégorie : il fait prendre de la hauteur. Mais il est également très ardu : il vous demande tout de même de risquer la mort chaque fois que vous prenez le manche ! Les individus normaux tels que moi veulent un boulot paisible, plutôt que penser à la mort au quotidien. Parfois, il faut donc se réjouir de ne pas réaliser ses rêves. Toujours est-il que vivre ces sensations le temps d’une journée est vraiment incroyable. Tenez, voilà le site où j’ai déniché ce vol en avion de chasse. Si vous avez l’estomac solide, foncez ! https://www.tematis.com/vol-avion-chasse-l39-paris-pontoise.html
Que ce soit pour ranger sa chambre, faire ses devoirs régulièrement ou aider aux tâches ménagères, votre ado atteint du virus de la paresse rechigne à s’investir puis s’efforce à la tâche sans plaisir. Il met du temps à intervenir mais il le fait. Mais ne prenant pas de plaisir à réaliser ce qu’on lui demande, il a l’impression de perdre son temps et son énergie. Comment renverser la tendance? C’est en gardant une attitude et un esprit positif qu’on va montrer l’exemple. Certes, votre ado ne va pas réagir dans la seconde et changer de comportement. Dites-lui qu’en vous rendant service, il vous soulagera dans votre rôle. Il se sentira alors utile et satisfait même s’il ne vous le montre pas. Bien entendu si vous vous butez et lui dites une réflexion du genre « c’est trop tard », il risque de se renfermer dans sa coquille. Alors on est patient et on garde le sourire. Votre positivité va lui donner envie de rendre service pour vous faire plaisir. Et en vous faisant plaisir il se fait plaisir. Pour avoir envie d’étudier, il faut être curieux. Mais on développe sa curiosité parce qu’en face il y a du répondant. Alors on s’intéresse à ce qu’il fait et on lui ouvre des portes donnant sur divers sujets comme le sport, la culture, l’histoire, la nature, etc. L’étude c’est comme l’apprentissage d’un sport ou de la musique, il faut du temps et de la patience pour acquérir et approfondir certaines connaissances. En échangeant avec lui on l’encourage à faire des recherches lui-même. Il sera surpris par l’effet de bien-être que procure l’enrichissement personnel et prendra plaisir à s’intéresser à un sujet qu’il aura lui-même découvert. Quand vient le moment de lui dire de ranger sa chambre ou plutôt ce grenier qui lui sert de dortoir c’est l’esclandre. Il vous fait comprendre que sa chambre est propre et qu’il n’y a que vous qui y trouvez à redire. Qu’il en soit ainsi! Par contre, de votre côté, si vous tolérez que le déo camoufle l’odeur de ses chaussettes, faites-lui comprendre que vous ne lui achèterez pas d’autres stocks. À un moment où à un autre, il finira par utiliser le bac à linge sale. Quand il aura envie d’avoir des fringues propres à se mettre, il veillera, pour son bien-être, à trier ses affaires sales tout seul.
La presse fait de plus en plus souvent état des progrès de la coalition et des forces russes contre l’État Islamique sur le front syro-irakien. Quand bien même le GEI n’a pas encore été vaincu, dans quelle mesure sa disparition pourrait mettre en lumière d’autres conflits, encore latents aujourd’hui ? Quels en sont précisément les enjeux ? Il est évident qu’en cas de victoire définitive sur l’État Islamique – ce qui, soit dit en passant, est loin d’être fait –, certaines coalitions actuellement en vigueur ne pourront plus fonctionner. En Syrie par exemple, la coalition arabo-kurde (qui présente des résultats plus que corrects sur le front) ne peut espérer tenir qu’en raison de l’existence d’un ennemi commun. Les nationalistes arabes syriens n’ont jamais accepté l’indépendance déclarée du Rojava, l’État kurde autoproclamé dans le nord. D’autant plus que les Kurdes ont également empiété sur leurs propres territoires, ceux des arabophones, des Turkmènes ou d’autres. Ces tensions sont vouées à resurgir. En Irak, le problème est similaire : les Kurdes et les chiites se sont alliés pour faire face à l’État Islamique, mais si celui-ci venait à en être défait, une Mossoul reconquise constituerait une grave pierre d’achoppement, presque insoluble. Nous sommes en pleine définition de la géopolitique : des rivalités de pouvoirs sur des territoires, et il y a plusieurs prétendants-rivaux ou futurs ennemis en dehors de Daesh, tant en Syrie qu’en Irak. Mossoul serait alors au cœur des revendications. Les Arabes comme les Kurdes (sans même parler des rivalités entre Arabes chiites et sunnites) ne seraient pas du tout d’accord sur la question de l’appartenance de la ville. Les Kurdes estiment que, historiquement, Mossoul est kurde et qu’elle doit leur revenir, même si elle a été arabisée au cours des décennies. En plus, cette région est extrêmement riche en pétrole et c’est la plus grande ville du Nord, non loin de la Turquie et de la Syrie. Le premier qui investira la ville la prendra et il se retrouvera nécessairement en conflit avec ceux qui ne la contrôleront pas, ou moins, s’il n’y a pas de négociations avec les Chiites du pouvoir central, l’Iran et les forces sunnites. Par conséquent, les tensions resurgiront de manière certaine, inévitable, dès lors que l’État Islamique aura été vaincu, car aujourd’hui on ne constate pas d’entente et d’accords d’agendas entre sunnites arabes, chiites arabes, Kurdes sunnites ou hétérodoxes, Turkmènes chiites, chrétiens, Yézidis, Shabbaks, etc. Rien n’est hélas plus loin que le nationalisme irakien unitaire qui a trop longtemps été dominé par les Arabes sunnites et persécuté les Kurdes et les Chiites revanchards… Les enjeux de tels conflits sont multiples. Religieux, territoriaux, certes, mais également économiques et pétroliers. Mossoul constitue une zone pétrolière extrêmement importante et elle sera aussi ardemment disputée pour cela. En parallèle, Mossoul fut assyro-chaldéenne, arabe, kurde, turco-ottomane, et elle donc disputée par des ethnies différentes et mêmes par différents Etats car la Turquie n’a jamais digéré sa perte et son armée ne laissera pas les Kurdes s’en emparer (elle est aujourd’hui une enclave arabophone entre deux régions kurdophones) de même que les Arabes chiites ou sunnites irakiens qui ne pourront l’accepter sans être vaincus militairement. Il y a donc clairement un enjeu à la fois linguistique, territorial, géopolitique, économique et bien entendu religieux. L’Irak est, en effet, divisé en plusieurs zones. Dans le sud du pays, on constate une imbrication d’Arabes chiites et sunnites, tandis que dans le nord, l’imbrication est composée d’arabes sunnites, de kurdes sunnites ou yézidis, de Turkmènes, de chrétiens, etc. Les territoires ne sont donc pas cloisonnés, on trouve même des communautés persophones dans le centre et le sud-est du pays. Sans oublier les Mandéens, les Shabbaks, etc. Ainsi, même en avançant une solution fédérale pour l’Irak, il sera très complexe de dire quelle zone tombera sous le contrôle de quelle ethnie ou de quel groupe, du fait de ces mélanges qui se sont faits au fil des siècles, et du fait que ce sont les rapports de force sur le terrain qui en décideront lorsque Chiites pro-iraniens et gouvernementaux, sunnites arabes et Kurdes (trois forces majeures) en découdront. Les récents affrontements entre chiites turkmènes et Kurdes dans la localité de Touz Khormatou ne sont hélas probablement qu’un avant-goût de la situation en Irak, qui ne se calmera pas avec la victoire sur Daesh et qui n’était pas calme non plus avant. Je ne peux m’empêcher de penser que le dernier mot, comme souvent dans des situations comparables, reviendra au plus fort. Ceux qui auront obtenu les meilleurs résultats sur le terrain pourront revendiquer leurs victoires et c’est, à mon sens, ce que cherchent les Kurdes irakiens bien qu’ils avancent plus prudemment que leurs frères-rivaux du Rojava syrien dont l’agenda et l’idéologie PKK diffère beaucoup. Bien que les leaders kurdes s’en défendent et annoncent des négociations avec les sunnites arabes et chiites de Bagdad, une victoire historique ne serait ni plus ni moins qu’une revanche sur 1920 (Traité de Sèvres) lorsque, à la suite de la défaite de l’Empire Ottoman, leur avait été promis un État indépendant sur les territoires de la Syrie, de l’Irak et de la Turquie actuelle mais qu’ils n’ont jamais eu car Atätürk et ses homologues arabes n’en ont pas voulu et parce que les puissances occidentales n’ont pas voulu se battre pour appliquer ce traité pourtant avalisé par la Société des Nations. Mais il est certain que si les rapports de force le permettent et si leurs partenaires arabes ne leur donnent pas des concessions et avantages dans le cadre d’un Irak futur très décentralisé, ils ne rateront pas cette occasion si elle se présente et si elle n’a pas d’alternative.
Il y a peu, j’ai participé à un congrès à Edimbourg sur les nouvelles technologies. Pour un féru de technologie tel que moi, c’est évidemment un rêve : ça me permet non seulement de faire un break dans mon travail, mais surtout de distinguer les technologies qui ont une chance de changer nos existences. Je n’en trouve pas toujours, mais lors de ce congrès, j’en ai trouvé une qui va sans l’ombre d’un doute changer notre façon de nous déplacer : les bus autonomes. Les premiers véhicules autonomes font progressivement leur entrée dans nos villes, et s’ils ne sont pour le moment qu’en phase de test, l’enthousiasme que montrent les politiciens à leur égard prouve assez bien qu’ils vont rapidement se répandre à plus grande échelle. Il faut dire que quel politicien ne voudrait pas d’un réseau de transport dans les conducteurs ne passeraient pas leur temps à faire grève et à prendre en otage tous les usagers ? Un réseau routier d’un genre nouveau est actuellement à deux doigts de se concrétiser, et va selon toute vraisemblance faire un carton. Pourtant, il m’a fallu du temps pour être convaincu par cette technologie. Mais les dernières améliorations montrent que la technologie est aujourd’hui au point. Et les bénéfices qu’elle offre sont sans appel. Evidemment, on pense immédiatement à la sécurité. Sachant que 90% des accidents de la route sont dûs à une erreur humaine, la machine peut faire une sacrée différence. Une machine ne s’énerve en effet pas au volant, ne discute pas avec les passagers, ne double pas par la droite, respecte les priorités, met son clignotant avant de tourner. Bref, elle fait globalement tout mieux qu’un être humain, et elle va sans doute améliorer grandement la sécurité routière. Mais ce n’est pas tout ! D’autres avantages, comme le fait d’éradiquer les parkings en centre-ville (la voiture pouvant se garer toute seule plus loin), le fait de polluer moins, ou encore de pouvoir faire les courses toute seule, en feront à n’en pas douter un objet très convoité et rapidement adopté par tout le monde. Et je suis impatient de voir tout ça à pied-d’oeuvre ! Il y a cependant un avantage que ce congrès passait sous silence : sans chauffeurs, il y aura beaucoup moins de grèves dans le pays, et notre économie sera un peu moins bloquée par une poignée de syndicalistes accrochés à leurs acquis anachroniques. Sinon, voilà l’agence qui a mis sur pied ce congrès : j’ai particulièrement aimé l’organisation globale de l’événement. Pour référence : http://www.agence-seminaire.fr/seminaires-ailleurs/agence-seminaire-en-ecosse/agence-seminaire-edimbourg/
L’épidémie du virus Zika, qui s’étend en Amérique latine, «pourrait empirer avant de s’améliorer», a averti mercredi à Rio de Janeiro la directrice générale de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), Margaret Chan. Ce virus fortement suspect de provoquer des malformations congénitales irréversibles chez les nouveaux-nés représente un «défi formidable», a déclaré Mme Chan à la fin de sa visite au Brésil, épicentre de cette épidémie. «Nous travaillons sur un virus compliqué, rempli d’incertitudes et nous devons donc être préparés à des surprises», a ajouté Mme Chan. Elle a souligné que ce virus transmis par la piqure de moustiques, Aedes aegypti notamment, demeurait «mystérieux». Le lien, fortement suspecté, entre la contamination des femmes enceintes par le virus Zika et la naissance de bébés microcéphales n’est pas encore scientifiquement démontré. La directrice générale de l’OMS a salué les efforts du gouvernement brésilien pour éradiquer les moustiques transmetteurs de Zika. Elle a également loué sa coordination avec des organisations internationales telles que l’OMS et le Comité olympique international (CIO) dans la perspective des Jeux Olympiques de Rio de Janeiro, du 5 au 21 août prochains. Le Brésil compte déjà plus d’un million et demi de cas du virus Zika depuis 2015, et l’OMS s’attend à une propagation «explosive» dans les Amériques, avec 3 à 4 millions de cas cette année. Le ministère brésilien de la Santé a fait état mardi de 583 naissances confirmées de nourrissons microcéphales depuis octobre 2015, contre une moyenne nationale annuelle de 150. Plus de 120 sont décédés à cause de leur malformation. Les cas confirmés ont augmenté de 14,7% au Brésil la semaine dernière. Les autorités sanitaires brésiliennes cherchent à confirmer 4107 cas suspects. Début février, l’OMS a élevé l’épidémie de virus Zika au rang d’«urgence de santé publique de portée internationale». Les experts sauront dans quelques semaines si le virus Zika est une cause de la microcéphalie et du syndrome Guillain-Barré (maladie neurologique qui peut entraîner une paralysie irréversible ou la mort). Mais les essais cliniques à grande échelle de vaccins ne devraient pas démarrer avant 18 mois au moins, a récemment prévenu l’OMS. Presque 70 ans après la découverte du virus Zika chez un singe en Ouganda, il n’existe pas de vaccin, ni de traitement spécifique ou de test de diagnostic rapide.
C’est tout de même formidable, d’avoir un nom qui permet de faire autant de jeux de mots : Collet monté, la main au Collet, Copier-Collet… Et je ne vous dis pas comment amusant lorsqu’on est à l’école : au collège, je crois avoir entendu « t’es encore collé, Collet ? » pendant quatre ans ; en primaire, je ne compte plus les fois où l’on m’a dit : « allez, bouge ! T’es Collet au sol ou quoi ? »
Mieux vaut tard que jamais, mais voilà aujourd’hui le jour de ma revanche : celle où, à mon tour, je m’empare de mon nom pour faire moi-même ces jeux de mot douteux. On ne me distribuera plus de baffes : c’est moi qui me les administrerai. On ne me couvrira plus de ridicule : je m’en chargerai tout seul !
Mais tout cela ne nous (et surtout, vous) dit pas de quoi parlera ce blog. Je parlerai ici essentiellement d’actualité. Je ne m’interdis pas de parler de moi-même de temps à autre, mais pas trop de façon personnelle (et ce d’autant moins que vous connaissez mon nom). Je crains d’être de la vieille école, et de n’avoir jamais adhéré au miroir aux alouettes des réseaux sociaux, à l’égotisme érigé en tant que vertu fondamentale et constitutive du monde moderne. Il est donc possible que je vous raconte ici et là les destinations que j’ai pu découvrir, ou les menus tracas du quoitidien (notamment le travail), mais tous ces apartés personnels ne resteront en définitive que cela : des apartés, ou des interludes entre deux discussions sérieuses.
Voilà pour les présentations. Je ne vais pas écrire un roman dès le premier billet, et vous aurez bien assez le temps d’apprendre à me découvrir au fil de mes billets. Je vous dis donc à bientôt. Allez, ouste, sortez donc de mon blog : vous êtes Collet ou quoi ?